S’intéresser aux 5 ou 6 premiers ingrédients sur la liste des composants cosmétiques.

huile bronzage carotte

Les composants toxiques et dangereux en cosmétique.

Les cosmétiques industriels contiennent pratiquement tous des substances toxiques pour l’organisme. Ils sentent bon et vous promettent monts et merveilles, mais la plupart d’entre eux contiennent des ingrédients polluants pour la planète et parfois toxiques pour votre peau.

Les cosmétiques contiennent en majorité des ingrédients synthétiques et ou pétrochimiques. Il faut lire la liste des composants sur l’emballage et s’intéresser aux 5 ou 6  premiers ingrédients. On retrouve bien entendue en première place l’eau puis la phase grasse, qui peut être de qualité très variable. Privilégiez les huiles végétales et les beurres végétaux à la place des alcools gras, des huiles minérales et des silicones. Il est inquiétant, voir angoissant, de découvrir la quantité d’ingrédients chimiques à laquelle nous sommes exposés tous les jours.

On admet aujourd’hui que, non seulement la peau est perméable, mais qu’elle laisse pénétrer plus ou moins rapidement tout produit y étant appliqué. Pire encore, il n’y a pas que par la peau que les ingrédients cosmétiques peuvent pénétrer l’organisme. En effet, ceux-ci peuvent être inhalés (poudre libres, vapeurs savonneuse, parfums, vaporisateurs pour les cheveux.

Dans les 70 000 ingrédients chimiques existant à l’heure actuelle, près de 6 000 sont utilisés pour l’industrie des produits de beauté. Parmi ceux-ci, environ 900 sont reconnus comme étant toxiques. Et dans ces derniers, 15 sont considérés comme étant particulièrement dangereux et abondants dans les cosmétiques.

Les ingrédients toxiques en cosmétique :

Les perturbateurs endocriniens. C’est une molécule qui mine, bloque ou modifie l’action d’une hormone et perturbe le fonctionnement normal d’un organisme.

Les principaux perturbateurs endocriniens :

BHA et BHT les antioxydants chimiques (E320 et E321). On les utilise dans l’industrie alimentaire pour éviter rancissement des huiles et des graisses.

Les colorants dérivés du goudron de houille.  Ce sont les dérivés du petrole. On les utilise largement dans les produits de beauté et on les reconnait par « CI »  suivi de cinq chiffres. On les retrouve dans les décolorants capillaires.

Les ingrédients reliés au Diéthanolamine (DEA). On les utilise pour rendre les cosmétiques crémeux ou mousseux et ajuster le PH. On les retrouve principalement dans les produits hydratants, les savons, les démaquillants et les shampoings.

Dibutyl phtalate. C’est un additif dans une série de plastiques. On l’utilise comme plastifiant dans les produits pour les ongles. Il est considéré comme toxique.

Les libérateurs de formaldéhyde. Ce sont les conservateurs pour les produits cosmétiques. Le formaldéhyde est une substance cancérigène et autorisé dans les cosmétique si sa concertation ne dépasse pas 0.2 %.

Les parabènes. Une gamme des produits conservateurs. Ils évitent que des bactéries et des champignons ne se développent dans le produit. On les utilisent très fréquemment dans les produits au quotidien, notamment les cosmétiques et les produits d’hygiène. Pour d’autre bien sûr, la mention « sans parabène » se justifie au niveau du marketing.

Les parfums contiennent des phtalates et des muscs synthétiques… des produits chimiques aux effets très préoccupants. Ces parfums chimiques peuvent déclencher des allergies et de l’asthme.

Les emulsifiants (PEG). On les utilise comme base de gels, comme substance liantes ou encore émollients. Leur action peut malheureusement rendre la peau perméable et laisser passer les substances nocives.

Pétrolatum, une gelée d’huile minérale. On l’utilise dans certains produits comme barrière hydratante pour garder la peau humide. Donc, baumes pour les lèvres, rouges à lèvres et pour la brillance des cheveux.

Les siloxanes à base de silicone, on les utilise dans la fabrication de produits cosmétiques pour les assouplir, lisser et humidifier. Ils permettent, par exemples, aux produits pour cheveux de sécher plus rapidement et aux crèmes déodorantes de s’appliquer plus facilement.

Sodium laureth sulfate, c’est un produit extrêmement puissant. Le SLS , on l’utilise pour le nettoyage industriel des sols et de moteurs. Paradoxe, il sert également de base à de nombreux produits utilisés dans notre quotidien (gel douche, shampoing, gel nettoyants).

Triclosan est présente dans les produits antibactériens. On le retrouve dans certains produits de beauté (savon, dentifrice, shampoing, gel douche..) On le retrouve pratiquement dans tous les cosmétiques sur le marché.

Les filtres UV avec des substances aux nom souvent compliqués et interminables. Ils traversent l’épiderme et se répandent dans le sang, l’urine et même le lait maternel avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Ils se trouvent dans les crèmes solaires censées protéger l’épiderme des rayons néfastes du soleil.

Remplacer ses cosmétiques industriels par des produits naturels, c’est possible et même vital !

Ils peuvent être dangereux, irritants, toxiques, allergènes, cancérigènes, polluants. Les cosmétiques « naturels » ne doivent pas en principe contenir d’ingrédients de synthèse issus de l’industrie pétrochimique. Ils sont issus de substances naturelles d’origine végétale ou minérale. De ce fait, leurs qualité par rapport aux cosmétiques conventionnels ou industriels sont supérieurs. En outre, ils contiennent plus de principes actifs que les cosmétiques industriels.

La revendication “naturelle” concerne l’origine des ingrédients utilisées et leurs traçabilité. Les cosmétiques portant l’appellation “bio” sont des produits dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique. Les marques biologiques ne cessent d’agrandir leur gamme pour mieux satisfaire votre peau sans ingrédients nocifs.

Conclusion:

La plupart des cosmétiques sont des émulsions, eau, jus..+- 70% avec une phase grasse: huile… On y ajoute diverses substances : actifs, colorants, conservateurs, parfums.. Cette base est commune pour les cosmétique conventionnels, naturels et bio. La différence résidera dans les détails et les origines des ingrédients qui les composent.

Prenons l’exemple du principe actif que l’on trouvera dans un cosmétique “conventionnel” à raison de 0.1 à 1 % pour jusqu’au 30 % dans les cosmétiques “BIO”.  Je vous rappel l’importance capitale du principe actif qui détermine l’action sur l’épiderme. Dans les recettes de préparation des cosmétiques “maison” vous trouverez les ingrédients par l’action de ceux-ci du fait de la qualité et de la quantité des principes utilisées.

Dans l’Europe on utilise la liste INCL: international nomenclature of Cosmetics ingrédients.  C’est une obligation de mentionner la liste complète des ingrédients dans l’ordre décroissant de leur quantité et sous la dénomination INCL. L’indication de tous les ingrédients permet de savoir ce que contiennent réellement les cosmétiques et par conséquences, de repérer les substances allergènes.

 

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